A travers tous ces entretiens, ateliers, débats et conférences, tout en me souvenant de Socrate qui affirmait que « tout ce qu’il savait, c’est qu’il ne savait rien »  et dans le même esprit de quête intellectuelle,  je tente de faire une synthèse de toutes mes connaissances en les mettant au service d’une analyse de notre environnement humain, culturel,  et  des problèmes individuels ou  collectifs qu’on y affronte.

 Cette démarche se situe dans la ligne d’une recherche intellectuelle pour mieux appréhender toutes les vertus de l’humanisme. Il ne faut y voir aucune ambition ni prétention à se substituer aux grands intellectuels de notre époque, ce serait avoir une attitude futile et vaine. Il faut y voir, en revanche, une tentative de ma part pour pousser mes auditeurs, mes interlocuteurs ou mon public en général, à se questionner  en fonction de références  culturelles,  pluridisciplinaires et  variées.  L’objectif est de décloisonner les différentes sphères de la connaissance pour établir des liens pertinents, ouvrir les horizons de la pensée et réveiller les âmes dans un monde qui évolue beaucoup plus rapidement que l’intelligence de chacun.

Ces débats et ces conférences ne sont pas des cours professoraux. Ils sont l’occasion d’un enrichissement mutuel  dû à  l’adhésion de chacun à ces évènements autour  de la pensée, privilégiant  le sens du jugement,  la qualité des sources d’information,  la singularité des perceptions ;  l’intérêt en  est  de se libérer des discours convenus qui ne satisfont aucune personne ayant du caractère, de l’originalité et  dotée d’une grande sensibilité.